Publié le : 21 février 20204 mins de lecture

Le sport équestre est apparu à la fin du XIXe siècle, lorsque le cheval n’était plus utilisé pendant les guerres. L’équitation de loisir et sportive a connu un développement constant. Les concours hippiques ont vu le jour. Ils permettent aux cavaliers d’affirmer leurs capacités dans le domaine.

Le concours hippique

Le concours hippique désigne un sport équestre qui se caractérise par différentes étapes distinctes : l’épreuve de saut d’obstacles, de dressage, d’attelage et d’endurance. Il peut se pratiquer en individuel ou en équipe, et généralement en interclub. Le concours de saut d’obstacles ou CSO est actuellement la catégorie de sport équestre la plus pratiquée. La Fédération Equestre Internationale (FEI) effectue constamment des mises à jour au niveau des règles du concours hippique. En France, la Fédération Française d’Equitation (FFE) se charge des sports équestres depuis 1921. Le type d’épreuves, le barème des points et pénalités ou les obstacles autorisés sont donc précis. Toutefois, ces règlements précis s’exercent sur le plan national, international ou olympique pour les cavaliers professionnels.

Les différents concours hippiques

Le dressage est une discipline pratiquée individuellement dans une espace fermé, où des lettres sont placées pour faciliter les repérages. Dans cette discipline, le cavalier doit démontrer à un jury ses capacités d’équitation. En outre, il réalise des séries de figures diverses et complexes, qui doivent être effectuées avec habilité et souplesse, en ayant une position stable sur le cheval. Le concours complet d’équitation (CCE) se distingue par 3 disciplines : le dressage, le cross et le saut d’obstacles. Le triathlon équestre est alors une épreuve particulière pour les cavaliers. Les cavaliers expérimentés sont ceux qui y participent. En effet, le cheval et le cavalier doivent s’accorder en parfaite harmonie. Cette discipline requiert d’excellentes conditions physiques et mentales. Le concours de saut d’obstacle est une épreuve qui consiste au franchissement de plusieurs obstacles. Le but est de suivre le parcours en ne faisant aucune faute, et de le terminer rapidement. Toutefois, le concours d’endurance demeure le plus physique pour le cheval et le cavalier. Le parcours balisé peut mesurer entre 10 à 160 km, durant une ou plusieurs journées. Les participants doivent pratiquer des entraînements spécifiques avec leur monture pour éviter les pénalités. Des contrôles vétérinaires sont également mis en place pendant l’épreuve.

Les concours amateurs et professionnels

Pour participer aux concours officiels, les cavaliers doivent disposer d’une licence de compétition délivrée par la FFE ou la FEI, et d’un galop 7. Les chevaux participants, quant à eux, doivent avoir une race reconnue. Les cavaliers sont munis d’un certificat médical approuvant leur état de santé. Pour ceux qui sont mineurs, une autorisation parentale est exigée. Les règlements officiels sont établis chaque année afin de fixer des conditions de compétition optimales.